Ecouter les spots pub :
réduisons nos déchets
Scotch des ripeurs de non conformité à la collecte bien connu des agents d'entretien et inconnu des caennais.
Emission « Sevice public » du mardi 15 novembre 2011 intitulée « Qui profite de nos poubelles ? »
Feu de poubelles à Caen.
Histoire vraie n°1 : lundi 9 novembre 2011, dans une résidence de Caen. Deux collègues discutent :
- « Le tri n'est pas du tout respecté » constate le premier (polystyrène dans le tri et cartons aux OM).
- « Ça t’étonne encore » répond le second. Histoire vraie.
Histoire vraie n°2 : jeudi 13 octobre 2011 dans une résidence de Caen. Un vieux monsieur au look bourgeois de province ayant une certaine idée de lui-même interpelle un collègue qui nettoie « ses » containers : « arrêtez » lance-t-il sans préambule (ni bonjour Monsieur, ni merde, rien). Mon collègue, curieux et polis, obtempère. « Nettoyez ici (deux mètres plus loin, sur le regard) reprend le résident en retraite. L’eau qui ruisselle creuse le sol » (N.B. : en bitume le sol). Stupeur ! Balèze l’eau de Caen. Abrasive au point de creuser du goudron ! Faut le faire ! Faut surtout l’entendre. Mon collègue, les yeux ronds, en a eu la chique coupée et les bras lui en sont tombés. Histoire vraie.
En plein centre ville de Caen.
Le mépris ordinaire du travail des mes collègues.
Mardi 11 octobre 2011 : discutions surréaliste, mais vraie et révélatrice, avec une dame sur d'elle d’une résidence de Caen. Avec mon regard extérieur, je fais l’état des lieux de la résidence : mousses glauque et gravillons au sol, sol défoncé couleur foncé, bacs roulants état d’usage, locaux poubelles décrépits. Bref une résidence dans son jus. Je pointe à la dame tout ce qui ne va pas. Erreur. Elle me menace à mots à peine couvert de me faire perdre mon travail si je nettoie. Les gens sont bien comme ils sont. Laissons-les dans leur jus. Ils y sont habitués.
Incivilité : désigne un comportement qui ne respecte pas une partie ou l'ensemble des règles de vie en communauté.
L’incivilité, c'est le non respect des autres et à travers eux de la collectivité dans laquelle on vit, c’est ne pas respecter les règles.
Ce site montre le comportement égoïste de gros dégueulasses pour lesquels le respect des autres n’est manifestement pas une évidence.
Mettre en œuvre de couteuses campagnes de sensibilisation et des mesures répressives pour lutter contre ce comportement égoïste n'y changera pas grand chose.
Question : dans les copropriétés (immeubles), qui est chargé de faire la police ?
Réponse : personne. Surtout pas l'agent d'entretien qui tient à garder son job. Idem pour le syndic.
En 1960, chaque français produisait en moyenne 200 kilos de déchets par an. Aujourd’hui, ce chiffre atteint 450 kilos !
Au secours nos poubelles debordent
du 5 janvier 2009 de Caen la mer
Les ordures ménagères sont les déchets ménagers ordinaires provenant de la préparation des aliments et du nettoiement normal des habitations.
Les encombrants sont les déchets des ménages exclusivement qui, par leur dimension ou leur poids, ne permettent pas de les déposer dans les contenants fournis par Caen la mer,
tel que matelas, mobilier divers…
Le propriétaire des lieux doit inclure la restitution des bacs roulants dans l’état des lieux. Faute de quoi, le remplacement des bacs disparus sera facturé.
Les utilisateurs doivent maintenir, à leurs frais, les bacs qui leur sont attribués dans un état d’hygiène et d’utilisation conforme à la réglementation.
A défaut, le bac pourra ne pas être collecté.
Les bacs roulants cassés, volés ou brûlés sont remplacés gratuitement par Caen la mer.
Le couvercle des bacs devra être obligatoirement fermé de façon à permettre le bon fonctionnement des appareils de chargement, d’éviter la pénétration d’eau de pluie et les envols de déchets.
Les sacs présentés, hormis les sacs à végétaux, devront être fermés soigneusement.
Le poids en charge d’un bac roulant ne doit pas dépasser 50 kg pour les bacs à deux roues et 95 kg pour les bacs à 4 roues. Le poids d’un sac ne devra pas dépasser 15 kg.
En cas de surcharge, Caen la mer pourra ne pas procéder au vidage des bacs et sacs en cause. Il appartient alors à l’usager d’assurer, à ses frais, l’évacuation des déchets non conformes et de libérer l’espace public.
Pour des raisons d’hygiène et de sécurité des agents de collecte, il est demandé de ne pas déposer les ordures ménagères et assimilées en vrac dans les bacs.
Afin de faciliter les opérations de tri, les déchets recyclables, hors verre, doivent être déposés en vrac dans les bacs à couvercle jaune pour les logements collectifs.
Les bacs ou sacs jaunes contenant majoritairement des déchets non recyclables ainsi qu’un ou des emballages en verre, pourront ne pas être collectés.
Les usagers concernés par les erreurs de tri constatées en seront avisés au moyen d’un autocollant spécifique apposé sur le bac ou sac en cause,
ou parfois au moyen d’un document placé dans leurs boîtes aux lettres.
Il appartient alors aux usagers concernés de rendre le contenu conforme aux consignes ou d’assurer, à leurs frais, l’évacuation des déchets non-conformes, afin de libérer l’espace public.
Il est conseillé aux usagers d’aplatir les emballages pouvant l’être (bouteilles en plastique et briques alimentaires par exemple). Les emballages doivent être vidés de leur contenu.
Les emballages en carton seront pliés ou coupés de façon à entrer dans les bacs roulants sans forcer. Ils peuvent également être présentés pliés et ficelés à côté des sacs ou bacs roulants.
Les encombrants ménagers doivent être présentés directement au sol de façon à être facilement collectables.
La longueur de ces encombrants ne doit pas dépasser 2 m et ne doit pas peser plus de 50 kg par objet.
Ils ne doivent pas présenter de danger pour les agents de collecte et les piétons : (si nécessaire,) rabattre les clous, supprimer les bords coupants.
Leur volume ne doit pas dépasser 1 m3 par collecte et par foyer.
En dehors des collectes, les encombrants peuvent être déposés dans les déchèteries, aux heures ouvrables de celles-ci.
Les gravats, déchets végétaux en grandes quantités doivent être déposés par les usagers des déchèteries dans le respect du règlement intérieur de celles-ci.
Caen la mer met à disposition des usagers un numéro vert (0 800 00 14 29, appel gratuit) pour toutes demandes de renseignements ayant trait à la collecte
et au traitement des déchets, du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h 15 et de 13 h 30 à 18 h 00, sauf jours fériés.
Le site internet Caen la Mer est également disponible.
Par ailleurs, Caen la mer pourra effectuer des suivis de collecte afin de mesurer l’adhésion de la population au programme de collecte sélective des déchets
et contrôler que les consignes de tri sont bien respectées.
En cas de non conformités des produits déposés dans les différents contenants, ou d’un manquement au présent règlement,
les agents du service de collecte pourront relever les adresses afin de pouvoir rencontrer et informer directement les usagers.
article 10 : infraction et verbalisation pour non conformité au présent règlement.
Tout déchet présenté sur la voie publique autrement que dans les conditions définies par le présent règlement
pourra faire l’objet d’une recherche d’adresse en présence ou non de la police ou de la gendarmerie.
La police municipale, la gendarmerie ou police nationale ainsi que tout personnel communal assermenté,
pourront délivrer des amendes pour non respect de l’arrêté municipal intégrant le présent règlement
ou facturer l’enlèvement des déchets, ainsi que le temps passé par les agents à l’identification de l’auteur du dépôt.
Secteurs collectés en matinée : ordures ménagères : 5,5 litres par jour par habitant avec 4 jours de stockage soit 22 litres par habitant.
Secteurs collectés en soirée : 5,5 litres par jour par habitant avec 2 jours de stockage soit 11 litres par habitant.
1) pour les communes de Lion-sur-Mer, Hermanville-sur-Mer, Saint-Aubin-d’Arquenay, Mathieu, Périers-sur-le-Dan, Biéville-Beuville, Bénouville, Blainville-sur-Orne, cambes-en-plaine, Villons-les-buissons, Saint-Contest, Épron, Hérouville-Saint-Clair, Authie, Saint-Germain-la-blanche-herbe, Carpiquet, Bretteville-sur-Odon, Eterville, Louvigny, Ifs et les secteurs de Caen collectés en matinée.
Les dates de collecte figurent sur le calendrier de collecte distribué chaque année aux habitants.
a) La collecte des ordures ménagères et assimilés.
La collecte en porte à porte a lieu une à deux fois par semaine y compris les jours fériés de 6 h 30 à 14 h.
La collecte des points d’apport volontaires a lieu 2 fois par semaine au minimum, y compris les jours fériés, de 7 h à 20 h.
Pour les communes d’Hermanville-sur-Mer et de Lion-sur-Mer situées sur le littoral, des collectes en porte à porte supplémentaires sont organisées durant la période estivale pour les métiers de bouche et les campings.
b) pour les déchets recyclables hormis le verre.
La collecte en porte à porte a lieu une fois par semaine y compris les jours fériés de 6 h 30 à 14 h.
La collecte des points d’apport volontaires a lieu au moins une fois tous les 15 jours et hors jours fériés.
c) pour les déchets végétaux (uniquement pour les pavillons).
La collecte a lieu une fois par semaine de 6 h 30 à 22 h, y compris les jours fériés, de 1er mars au 15 décembre.
Une collecte est également organisée mensuellement courant janvier et courant février.
Toute l’année, les déchets végétaux peuvent être apportés en déchèteries.
d) pour les encombrants (uniquement pour les particuliers).
La collecte a lieu à date fixe, à des fréquences variables en fonction des communes, de 6 h 30 à 14 h, y compris les jours fériés.
En dehors de ces périodes et pour les grandes quantités, les encombrants doivent être déposés en déchèterie.
2) pour les communes de Colombelles, Cormelles-le-Royal, Cuverville, Démouville, Fleury-sur-Orne, Giberville, Mondeville et Sannerville.
Les dates de collecte figurent sur le calendrier de collecte distribué chaque année aux habitants.
a) pour les ordures ménagères et assimilés.
La collecte a lieu une fois par semaine du lundi au vendredi hors jours fériés, de 5 h 45 à 14 h.
En cas de jour férié, la collecte programmée après ce jour férié est décalée d’une journée. Cette collecte peut donc être réalisée un samedi.
Une collecte supplémentaire peut être organisée auprès des professionnels générant beaucoup de déchets fermentescibles et ne pouvant être stockés pendant huit jours.
Cette collecte reste à l’appréciation du service des déchets ménagers.
b) pour les déchets recyclables hormis le verre.
La collecte a lieu une fois par semaine du lundi au vendredi hors jours fériés, de 5 h 45 à 14 h.
En cas de jour férié, la collecte programmée après ce jour férié est décalée d’une journée. cette collecte peut donc être réalisée un samedi.
c) pour les déchets végétaux (uniquement pour les pavillons).
La collecte a lieu une fois par semaine de 5 h 45 à 14 h. en cas de jour férié, la collecte programmée après ce jour férié est décalée d’une journée.
Une collecte est également organisée courant janvier et courant février.
Toute l’année, les déchets végétaux peuvent être apportés en déchèteries.
d) pour les encombrants (uniquement pour les particuliers).
La collecte a lieu à date fixe, à des fréquences variables en fonction des communes, de 6 h 30 à 14 h, y compris les jours fériés.
3) les secteurs de Caen collectés en soirée.
a) pour les ordures ménagères et assimilés.
La collecte a lieu six fois par semaine du lundi au samedi y compris les jours fériés, de 19 h à 23 h 30.
Une collecte a lieu également le dimanche de 9 h à 10 h 30 auprès des métiers de bouche situés dans l’hyper centre ville de Caen,
désignés par Caen la mer, ne pouvant stocker leurs déchets jusqu'au lundi soir.
b) pour les déchets recyclables (hormis le verre).
La collecte a lieu une fois par semaine y compris les jours fériés de 19 h à 23 h 30.
En plus, deux collectes hebdomadaires de cartons sont organisées auprès des commerçants de l’hyper centre de Caen, à partir de 19 h.
c) pour les déchets végétaux (uniquement pour les pavillons).
La collecte a lieu une fois par semaine de 6 h 30 à 22 h, y compris les jours fériés, de 1er mars au 15 décembre.
Une collecte est également organisée mensuellement courant janvier et courant février.
Toute l’année, les déchets végétaux peuvent être apportés en déchèteries.
d) pour les encombrants (uniquement pour les particuliers).
La collecte a lieu à date fixe, une fois par mois, de 6 h 30 à 14 h, y compris les jours fériés.
En dehors de ces périodes et pour les grandes quantités, les encombrants doivent être déposés en déchèterie.
4) pour les déchèteries.
Les usagers pourront venir apporter leurs déchets aux jours et heures d'ouverture des déchèteries.
« 74 contraventions
de 35 € en 2010 »
Côté Caen du vendredi 11 février 2011
Des agents de nettoiement procèdent à la fouille en présence d'un agent assermenté.
Vous déposez vos ordures dans la rue à n’importe quelle heure et n’importe où !
Attention, une réglementation spécifique existe. Des agents de la ville rodent pour retrouver les propriétaires de ces dépôts sauvages.
À la clé : une amende de 35 euros, au minimum.
Une enveloppe, un carton d’emballage, une facture, un relevé bancaire pourront vous trahir…
Si l’Agglomération de Caen-la-Mer se charge de la collecte des déchets, c’est la Ville de Caen qui veille à « leur présentation ».
Des agents de la Ville retrouvent les habitants indélicats qui n’auraient pas pris soin de respecter la réglementation de la propreté urbaine
et de la présentation des déchets ménagers. Les rondes se font principalement le matin, dans le centre-ville et les quartiers à proximité.
Une fois le constat avéré, des employés de nettoiement viennent retirer l’objet du délit et procèdent à des fouilles en présence d’un agent assermenté.
« Et la fouille se fait à l’abri des regards », explique un de ces employés.
74 contraventions en 2010
Parmi les mauvais élèves du centre-ville, on compte notamment « la rue Quinquampoix, la rue de Gêole et la rue Froide », pointe un agent.
« Nous retrouvons beaucoup de poubelles déposées le lundi matin », regrette- t-il.
La collecte n’étant pas effectuée le dimanche, les dépôts illicites se multiplient en fin de week-end.
Comme le justifie Rudy l’Orphelin, maire-adjoint chargé de l’environnement, du développement durable et des déplacements,
« une fois que vous abandonnez vos déchets sur la voie publique, ils ne relèvent plus du domaine de la propriété privée ».
Et, car « l’enlèvement de ces sacs coûte 200 000 euros par an », rappelle l’élu,
les contrevenants sont aussi susceptibles de mettre la main à la poche.
L’amende va de 35 euros, pour une simple verbalisation, à 90 euros (facturation du coût d’enlèvement et de traitement) pour les récidivistes.
Mais, si Rudy l’Orphelin, « constate une amélioration significative »,
certains habitants coutumiers des dépôts en dehors des horaires de collecte ont trouvé la parade.
Ils prennent le temps « de retirer de leurs poubelles, tous les papiers susceptibles de les identifier »,
soupire un employé de la ville.
En 2010, 74 contraventions de 35 euros ont été dressées.
Cynthia Poullard
La collecte des déchets, c’est tous les jours, sauf le dimanche.
La sortie des poubelles « correctement conditionnées » ne doit être effectuée qu’à partir de 19 h le jour de la collecte,
pour les secteurs collectés le soir. Pour les secteurs collectés le matin, elle doit être effectuée à partir de 19 h la veille.
Quel déchet pour quel bac ?
Bacs jaunes / sacs jaunes (les recyclables) : bouteilles et boîtes métalliques, couvercles de pots, bouteilles et flacons en plastique (avec leurs bouchons), bouteilles d’huile végétale, briques alimentaires, papiers, journaux-magazines (sans film plastique), cartons.
Bacs gris / sacs gris (ordures ménagères) : épluchures, restes de repas, pots de crème, de yaourts, sacs et films plastiques, articles d’hygiène, papiers salis, barquettes en polystyrène, vaisselle et porcelaine, ampoules classiques, petits objets en terre cuite ou grès.
Colonnes d’apport volontaire (verre) : pots et bocaux en verre, bouteilles en verre.
Déchets verts : ils peuvent être déposés dans des sacs spécifiques, disponibles en mairie, ou transformés en compost pour servir d’engrais.
Encombrants : en dehors des jours de collecte programmés, ils peuvent être déposés dans l’une des cinq déchetteries de Caen la mer : Bretteville-sur- Odon, Colombelles, Fleury-sur-Orne, Hermanville-sur- Mer et Ifs.
Pour tous renseignements, la ville met à disposition un numéro vert 0 800 00 14 29, du lundi au vendredi de 9 h à 12 h15 et de 13 h 30 à 18 h.
Tous les calendriers des secteurs et tous les renseignements sur la collecte des déchets ménagers sont à consulter sur caenlamer.fr .
Le calendrier par secteur est envoyé par courrier chaque année ou téléchargeable sur Caen la Mer.
Ce site est dédié :
La place de ces (...bip...) n'est pas sur le container mais dedans.
Site indépendants en construction au mercredi 5 octobre 2011, codé à la main par un professionnel de la collecte.
Il pointe la réalité du comportement des caennais en matière de déchets ménagers : ignorance, paresse, irresponsabilité, fantaisie.
Quoi qu'on y voit ? : dépôts sauvages, tri fantaisiste, absence de moyen matériel et humain.
Pas de longs écrits mais plutôt de bonnes photos (à venir).
Après libre à chacun de se penser plus civique et propre que son voisin. Le mieux serait d'arrêter de se raconter des histoires.
« Ces dépôts sauvages occasionnent un surcroît de travail et nous sommes régulièrement agressés verbalement par des habitants mécontents ! »
« Il est interdit à quiconque d’abandonner ou de jeter en un lieu public ou privé,
à l'exception des emplacements désignés à cet effet par l'autorité administrative compétente,
des ordures, déchets, matériaux ou tout autre objet, de quelque nature qu'il soit,
si ce dépôt n'est pas effectué par la personne ayant la jouissance du lieu ou avec son autorisation. »
Article R 632-1 du code pénal.
Questions :
Réponse : il faut croire que oui !
L'incivisme ne concernerait que certains quartiers de Caen ? FAUX.
« Le coût de l’enlèvement spécifique pourra varier en fonction de l’importance du dépôt illicite ! Il représente les frais d’évacuation, de nettoyage, de traitement des poubelles et le travail d’une équipe pendant une heure… Il est facturé 63,50 €, après mise en demeure de l’auteur de ce dépôt. »
Le constat (images filmées) est juste.
Les commentaires des deux (...bip...) font mal : « Caen envahie par les clochards » ! « Les éboueurs, y font quoi ? » !
Au mieux, on parlera d'écervelées complètement ignorantes des réalités de la vie.
Dire qu'on se casse le c.. et les reins pour des (...bip...) pareils !
Mes collègues et moi ferions mieux de suivre l'exemple de la Sicile et de rester coucher.
Une collecte est organisée le dimanche après midi pour les déchets générés par les commerçants du marché Saint-Pierre de Caen.
« Il est interdit de souiller la voie publique de quelque manière que ce soit notamment en y déposant des déchets et ordures de toutes natures. »
Tu parles « Charles ». Impossible quand l'agent d'entretien à x dizaines de résidences dans toutes l'agglo !
« Le service déchets ménagers de la Communauté d'agglomération Caen-la-mer (...) met à votre disposition des sacs à déchets, des conteneurs à déchets et des bacs de tri sélectif. »
Parmi les comportements désolants, citons :
« Le remplacement des bacs volés sur le domaine public en dehors des heures de collecte, sera facturé à l’usager de ces bacs. »
« Les sacs plastiques que vous déposerez seront bien fermés et propres. »
Petit rappel historique pêché sur le site de Caen-la-Mer :
au Moyen Age, déchets et excréments étaient jetés dans la rue. Un manque d’hygiène qui vaudra à la France de nombreuses épidémies meurtrières comme la Peste noire en 1347.
Au XIXe siècle, les recherches scientifiques de Pasteur mettent en évidence le lien entre l’hygiène et la santé.
En 1870, il devient interdit de jeter par les fenêtres, eaux, urines et autres ordures sous peine d’amende…
Un des nombreux tags de Caen.
Collecte à la main des déchets (chiffres 2010) : 101 609 tonnes au total (1,25 kg/jour/habitant)
Ouest-France du mardi 11 janvier 2011
« C'est un accident, c'est tout », temporise le prévenu.
Le 6 janvier, à Hérouville-Saint-Clair, il met le feu à un sac posé sur un container dans le local à poubelles d'une résidence universitaire.
Le témoin appelle un vigile. Ils éteignent l'incendie et préviennent les policiers.
Le container est endommagé. Quand à l'incendiaire, il sera interpellé 100 mètres plus loin.
Ce trentenaire a été jugé hier en comparution immédiate.
Il est connu du tribunal pour avoir fracturé une série de Twingos l'été 2009.
Il aurait mis le feu au sac parce que « la poubelle était pleine ».
Interrogé sur les risques d'incendie, il relativise : « Y a un sac qui a pris feu, y a la police, y a les pompiers, y a tout... »
Il ne comprend pas pourquoi il est au tribunal.
« Vous êtes complètement inconscient, s'étrangle le président du tribunal. Vous avez quatre ans d'âge mental ? »
Le parquet requiert 8 à 10 mois de prison ferme.
15 mois de précédents sursis ont déjà été révoqués.
Pour sa défense, le prévenu, qui a refusé d'avoir un avocat de la défense, ne dit rien.
Selim Bejaoui, 32 ans, a été condamné à 10 mois de prison, avec maintien en détention.
Point d’apport volontaire pour le verre :
Aucun autre déchet que ceux prescrits ne doit être déposé
à l’intérieur de ces points.
Il n’est pas admis que des déchets (concernés ou non
par ces collectes) soient déposés au sol sur ces sites.
L’abandon de déchets divers à proximité de ces points
peut être réprimé.
Adresses d'implantation des colonnes destinées à la collecte du verre en apport volontaire consultables sur le site de Caen la Mer
Ouest-France du mardi 01 février 2011
Nuisance visuelle et olfactive, image dégradée de la ville, que font les agents d'entretien ?
Ces derniers se disent victimes à double titre de l'incivilité.
Les contrevenants risquent une contravention de 35 € mais la mairie se veut tout d'abord pédagogue.
Ne sortez pas votre poubelle si ce n'est pas l'heure. Ça pourrait vous coûter 35 €, voire davantage.
Ça coûte en tous les cas 200 000 € par an à la ville.
Pourquoi ? Comment ?
Que dit la réglementation ?
Si les déchets ménagers sont collectés par Caen-la-Mer, leur présentation est en revanche du ressort de la ville de Caen. Et la réglementation municipale est claire : les habitants sont invités à déposer leurs poubelles sur le trottoir entre 19 h et l'heure du passage du camion. Toutefois, les riverains collectés dès 19 h peuvent le faire à partir de 18 h.
En quoi est-ce gênant de déposer sa poubelle en dehors des heures légales ?
La présence des sacs poubelles sur la voie publique en dehors de ces horaires est proscrite « pour des raisons esthétiques et parce qu'elles présentent le risque d'être éventrées », justifie Rudy L'Orphelin, l'adjoint chargé de l'environnement. Et pour répondre à ce souci de propreté urbaine, la Ville doit mettre en place un service spécial chargé de récupérer les poubelles isolées. « Le coût de cette prestation, qui inclut le ramassage et le traitement par incinération, revient à 200 000 € par an ».
Combien coûte une amende ?
Pour rappeler les bonnes pratiques, « on met en place régulièrement des campagnes de communication ». Secteur par secteur. S'en suivent les campagnes de verbalisation... « On risque 35 € d'amende si la poubelle est déposée en dehors des horaires. Et il peut arriver qu'on applique la facturation de 90 € ».
Parmi les mauvais élèves, figure notamment le secteur du centre-ville. « Le fait que des collectes soient assurées six jours sur sept donne le sentiment que la poubelle déposée en dehors des horaires sera de toute façon ramassée rapidement », déplore l'élu.
Comment retrouver le propriétaire d'une poubelle ?
Quand le mauvais élève n'est pas pris en flagrant délit, la seule solution est de mettre le nez dans sa poubelle pour en retrouver le propriétaire. Une facture, une enveloppe postale suffisent. « Les déchets ne relèvent pas du domaine de la propriété privée », s'empresse de préciser Rudy L'Orphelin.
Des habitants peuvent-ils obtenir des dérogations ?
Qu'ils travaillent en équipe, ou qu'ils terminent tard le soir, certains habitants rencontrent des difficultés pour respecter les horaires de présentation des poubelles. « Si on habite le centre-ville, on a un service de collecte quotidien... rappelle l'adjoint au maire. Sinon, il y a parfois le local à déchets collectif si on vit dans un syndic de propriété ».
En dernier recours, « il faut contacter Caen-la-Mer et voir s'il y a moyen de gérer une situation atypique ».
Pourquoi avoir supprimé les bacs collectifs ?
Auparavant installés dans certaines rues, les bacs collectifs pouvaient apparaître comme une solution. « Je les ai faits supprimer en début de mandat car le déchet appelle le déchet. On se retrouvait avec des bacs qui débordaient, et où se côtoyaient différents types de déchets ».
Ouest-France du lundi 01 août 2011
Hier, peu avant 15 h, un camion-poubelle a pris feu, boulevard des Alliés, à côté de la Tour Leroy.
Richard Chaumont, l'un des éboueurs qui ramassaient les déchets du marché dominical, raconte :
« J'ai mis des cartons dans la benne et ça s'est mis à fumer. Il y a ensuite eu des flammes.
Cela vient peut-être d'un mégot mal éteint. » L'équipe a immédiatement prévenu les pompiers.
Sur place pour participer au nettoyage du marché, les employés municipaux ont accouru,
avec leur laveuse pour « tenter de soulager le feu avec notre tuyau d'arrosage avant l'arrivée des pompiers », livre Alain Cestre, agent de la Ville.
Cinq minutes plus tard, les pompiers étaient sur place et tentaient de canaliser le feu.
« La porte arrière de la benne étant bloquée, car les circuits électriques grillés, la tâche est compliquée », précise le sergent-chef Lucas.
« C'est comme d'arroser les vitres d'un immeuble en feu. »
À 15 h 45, ils stoppaient leur tentative et décidaient d'ouvrir la porte arrière en sectionnant les vérins au chalumeau,
pour sortir les 200 kg de déchet.
Pour éviter toute pollution des détritus incandescents,
le camion a d'abord été déplacé au centre Véolia de Giberville,
sous escorte pompière et policière.
Le feu a été maîtrisé à 18 h 30.
Olivier Maniscalco.
Ouest-France du mardi 06 avril 2010
Sous le prénom de Dimitri, Jeff Sourdin raconte son métier d'éboueur dans un livre.
« Dans le monde des hommes, comme tout voyageur, le ripeur reste un étranger », résume-t-il.
Ils passent chez vous. Parfois à pas d'heure. Souvent invisibles. Toujours furtifs. Ils vont vite en besogne.
Sans les ripeurs du camion benne, la vie serait invivable.
Ils sont 350 000 en France à embarquer et trier nos poubelles.
Jeff Sourdin, l'un d'eux, a rendus son tablier et pris la plume. Il raconte ce métier de l'ombre.
« J'ai 27 ans et je suis ripeur, l'homme éboueur, l'homme des odeurs. J'ai 27 ans et je suis responsable de deux mille poubelles ».
À 2 h 10, son réveil a sonné trois fois. Dring. Dring. Dring. Soldat des sacs jaunes, lève-toi.
Fantassin de notre société de trop de tout, lève-toi bien vite.
À 2 h 22, Jeff se force à avoir envie d'un café et d'une tartine.
À 2 h 58, le gros camion insatiable s'ébranle dans un barouf du tonnerre :
« Avec Jean, nous sommes les deux piquets plantés à l'arrière. »
Car le ripeur voyage dans la nuit sur un marchepied,
comme les valets de fiacre du temps des carrosses.
Le temps urge, la nuit va devenir demain :
« Nous avons quatre heures pour débarrasser la ville de sa fange. »
Une tournée vaut 150 km. Et pèse dix tonnes de rebut.
Accroché à sa Batmobile à l'haleine chargée,
Jeff a butiné en Mayenne.
Bonchamp, Gorron, Chailland, Ernée :
quadrilataire des lève-tôt.
Les mêmes gestes dans les mêmes rues des mêmes bourgs,
à regarder la pelle des entrailles de l'engin qui « broie sans états d'âme. »
Avec Guy, Jean qui roule ses clopes d'une main « et qui a l'air plus vieux sous la pluie »,
Robert et Gyslain, tout l'équipage nomade des braves gars qui interpelle fraternellement le gamin :
« Alors combien de temps restes-tu encore avec nous ? »
Car Jeff est troué de questions comme un arpète en transit :
« Enfant, j'étais du côté des perdants.
Je faisais équipe avec les mal habillés, les mal lotis, les mal embouchés. »
À 15 ans, on ne rêve pas d'être « ripeur ».
C'est le nom de ce métier honorable, mais mal honoré qui consiste à balancer, sur le bon tempo cadencé,
les sacs dans la poche marsupiale du camion qui fait route pêche.
Deux années blanches en sociologie à Laval ont plombé les chimères du jeune homme rêveur.
Il ne se plaint pas ni ne geint.
Il a un boulot à temps plein.
Il vit chichement à Ernée.
Il met même des sous de côté.
Il joue au foot le dimanche sous un maillot violet.
Sa vie lui va.
Mais il y a le monde. Notre monde qui jette à tout va,
consomme tout pareil et qui s'enivre du mot « durable » jusqu'à l'écoeurement.
« Essayez de dire : "Je suis éboueur" »
« Contrairement à nos élites bien pensantes,
je ne peux pas fermer les yeux là-dessus,
je les vois tous les jours,
moi, ces aliments flotter sous mon nez au fond de ma benne.
Je les vois et je sens leur odeur, elle m'accompagne toute la journée. »
Et puis il y a les filles.
C'est important les filles, à 27 ans.
« Éboueur est un mot qui ferme une discussion. »
Et vous cause bien des râteaux douloureux quand vous manifestez des bouffées de tendresse :
« Faites l'expérience de répondre : "Je suis éboueur" à la question de votre profession.
Dans neuf cas sur dix, son visage se décompose,
ses yeux fuient les vôtres,
comme si vous lui aviez annoncé votre cancer.
Faites la même expérience en répondant je suis astrophysicien... »
Au fil des tournées, Jeff va finir par cerner la nature profonde de son boulot :
« Dans le monde des hommes, comme tout voyageur, le ripeur reste un étranger. »
Parfois, quand on le presse de questions sur ce qu'il fait, il répond, évasif :
« J'essaie de soigner quelques maux de notre société ».
Ce qui est imparable. Et donne à penser.
Et puis, il va trouver Marie sur la marelle fragile de sa vie.
Marie, la bibliothécaire blonde d'Ernée qui croise sa route,
le prend sous son aile et le fait décoller.
Marie qui part à Paris et l'emmène avec lui.
Le persuade que leurs plus beaux souvenirs d'enfants du siècle sont devant eux :
« Une clé, une portière, un moteur, je m'éloigne. » Le ripeur a ripé.
Depuis, Jeff Sourdin n'a pas oublié.
Quoi de mieux qu'un livre pour adresser un signe amical à son ancien labeur ?
« Il y a une grande honnêteté et une grande franchise dans ces métiers-là. »
Son roman est un hommage à ce travail peu visible et omniprésent,
écrit à l'encre vraie. Et fraîche.
Il a envoyé son manuscrit à une maison d'édition.
S'est hissé aussi sec dans un avion.
Là, il est au Mexique. Il musarde. Revient en juillet prochain.
Il n'a pas oublié son marchepied des nuits de Mayenne
« quand je me prenais pour le Ben Hur des poubelles ».
Quand le réveil sonnait à 2 h 10.
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